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[ 31 octobre 2015 ] L'Afrique se mobilise contre le franc CFA à Chamallière

31 Octobre 2015 - Marche anti-impériale contre le Franc CFA

Le 31 octobre 2015, le peuple africain sera massivement présent à Clermont-Ferrand pour dire NON à la monnaie coloniale du Franc CFA! Cette marche se fera devant l'imprimerie du Franc CFA, à Chamallière (Clermont-Ferrand).

Le 31 octobre 2015, le peuple africain sera massivement présent à Clermont-Ferrand pour dire NON à la monnaie coloniale du Franc CFA! Cette marche se fera devant l'imprimerie du Franc CFA, à Chamallière (Clermont-Ferrand).

Ensemble, mobilisons-nous pour dire massivement:

NON À LA MONNAIE DE SERVITUDE ECONOMIQUE, NON À LA DOMINATION ECONOMIQUE DE LA FRANCE VIA LE FCFA !!!

NON AU PILLAGE DE NOS ECONOMIES QUI CONDAMNENT LES POPULATIONS AFRICAINES À LA PAUVRETÉ ET AU DÉSESPOIR!

Itinéraire de la marche: LA MARCHE DÉBUTERA A 9H30 DE LA PLACE JAUDE A L'IMPRIMERIE CHAMALIERES DE LA BANQUE DE FRANCE.(CLERMONT-FERRAND)

Départ: le 30 octobre 2015, à PARIS-GARE DU NORD à 22H

Arrivée: le 31 octobre 2015, à CLERMONT-FERRAND, place JAUDE à 9H

Tarif A/R: 27€

Pour réserver vos billets pour le car, contactez le : 07 71 00 64 87 / 07 82 07 74 87 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

UNITÉ DIGNITÉ COURAGE

Les problèmes du Franc CFA

Le premier problème que pose cette monnaie découle de son origine. Son nom renseigne à suffisance sur le rôle qui lui était assigné dès sa fondation. Il s’agit d’une monnaie coloniale, dont la construction boiteuse à été mise sur pied exprès pour servir prioritairement les intérêts de la métropole. En effet depuis la création du CFA au lendemain de la deuxième Guerre Mondiale, il a été mis sur pied un système qui consiste à reversé 50% des réserves d’argent de la zone franc au Trésor français.

Ceci pour obtenir de ce pays une garantie de convertibilité dont on peut bien se passer aujourd’hui. Des dépôts qui seraient estimés à plus de 8 000 milliards de francs CFA. Soit plus de 12 milliards d’euros. La France rémunère les banques centrales africaines en intérêts, tout en se servant au passage grâce à des placements privés, c’est-à-dire des sommes dégagées à leur profit et qui se comptent en centaines de millions d’euros. Pire, la part d’intérêts versée aux banques centrales est comptabilisée dans l’Aide Publique au Développement.

Dans une situation où la Banque Centrale est indépendante, constatant que le rapport, entre les avoirs extérieurs nets et les engagements à vue, est demeuré au cours de trois mois consécutifs inférieur à 20 %, le Conseil d’Administration de la Banque Centrale concernée se réunit en vue d’adopter les mesures appropriées : relèvement des taux directeurs, réduction des montants de refinancement. Or, ce n’est pas le cas pour la zone franc.

Les statuts de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) par exemple, précisent que lorsque les disponibilités en compte d’opérations présentent une « évolution qui laissera prévoir leur insuffisance pour faire face aux règlements à exécuter, la BCEAO devra alimenter le compte d’opérations par prélèvement sur les disponibilités qu’elle aura pu se constituer en devises étrangères autres que le franc, demander la cession à son profit, contre francs CFA, des devises détenues par les organismes publics ou privés des pays membres (la pratique du « ratissage »), et invitera les Etats membres à exercer leurs droits de tirage sur le Fonds Monétaire International. Ce qui démontre bien que les Banques Centrales que sont la BCEAO et la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) n’ont pas vocation à redresser les économies de leurs pays.